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mars 2011
dernière mise à jour : le 23.06.2014
D'une position consistante face à Marseille 2013 Sous les essuie-glaces des voitures garées en bas de chez moi :
Affiche de boxe

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 Critique du paysage / vue documentaire

D'une position consistante face à Marseille 2013

/ Introduction

Les avanies humaines peuvent être atténuées lorsque leurs effets de nuisance – pas toujours évitables – sont dissociés de leur pouvoir de déboussoler.

Les adversités sont partiellement transcendées si elles sont vécues en pleine conscience, les yeux ouverts. L'affliction peut être une occasion de s'affermir. Il s'agit alors de ne pas perdre trop de plumes, de ne pas en sortir dans un sentiment amoindri de soi–même.

Une agression monumentale à l'intelligence telle que Marseille 2013 Capitale européenne de la Culture a tout pour dégrader ceux qui y participent et polluer l'environnement de ceux qui en subissent le vacarme et la sottise. / Ici, il serait nécessaire de questionner la possibilité d'une autonomie différenciée parmi ce qui se propose sous l'emballage, sous le label Marseille 2013. Autrement dit :

– comment ce qui est convoqué par une manifestation totalisante telle que celle–là peut–il se situer autrement qu'en termes d'absorbtion par rapport à cette totalité ?

– dans quelle mesure les objets proposés ont–ils la capacité d'être autre chose que des sous–produits ?

Fonction–label, sur–manifestation, autonomie ou dépendance d'une présentation vis à vis d'un contexte

Des œuvres, des expositions, des spectacles présentés dans un cadre de festival, de festivité, ou de commémoration labellisé peuvent disposer de divers degrés d'autonomie par rapport à une fonction–emballage.
Des englobés peuvent faire écho à un englobant selon des coefficients variables de correspondance et de recouvrement.

Une interrogation s'impose à propos de réalisations présentées dans un cadre mais potentiellement autonomes par rapport à la fonction–label (par rapport à ce qui les convie, les encadre, en tire substance, les récupère, s'entrelace à elles, les promeut et s'en promeut).
Souvent, un label est appliqué sans qu'il existe de lien immanent entre tel moment ponctuel (œuvre, réalisation, présentation) et ledit label.
Un lien immanent serait, par exemple, d'avoir été créé pour le contexte englobant, directement afin de s'y intégrer.
Dans les cas moyens, les deux niveaux se rencontrent sans être absolument nécessaires l'un à l'autre. Mais ils sont à tout le moins compatibles l'un avec l'autre, et ils se rencontreront d'autant plus favorablement qu'un désir de l'un pour l'autre aura été présent dans la génèse de chacun (ou sinon de l'un pour l'exemplaire exact de l'autre, de l'un pour l'espèce de l'autre).
Mais, même non nées dans une fusion programmatique avec le contexte où elles trouvent à se médiatiser, ces réalisations se trouvent dans une dépendance vis à vis du contexte en question (ou bien y a–t–il seulement interaction entre les deux ?). Cette relation de dépendance – ou d'interaction – se joue en termes de financement, de promotion, d'infrastructure, de succession ou de concommitance dans un programme, mais aussi sous d'autres rapports plus subtils mais non moins agissants, quoique moins facilement accessibles à la désignation.

Dans quelle mesure un contenu financé – par exemple – par Marseille 2013 et enrôlé dans ce faire–valoir peut–il s'abstraire de ce déterminant ?

Tout contenu ne reste–t–il pas imbibé par le cadre de la sur–manifestation – c'est à dire par ce qui ce qui le labellise ?

Tout contenu en présentation – au moment–clé de sa rencontre avec un public – n'est–il pas atteint et transformé par le sur–propos qui enrobe son propos particulier ?

Le désir d'aborder ce problème provient notamment d'une candeur et d'un postulat d'innocence fréquents chez les artistes. Ce postulat consiste à croire que leur propos transcende le contexte où il s'actualise.
Cette forme de naïveté n'est pas toujours présente, mais lorsqu'il n'est pas présent cela peut être encore pire. L'acquis d'une lucidité intellectuelle va alors de pair avec une perte sur le plan moral parallèle à une stratégie cynique d'instrumentalisation arriviste des ressources ambiantes. Le cas classique est celui où les artistes recherchent à se valoriser dans une cooptation concédée par les dominants. Leur but est alors de s'approcher d'une sphère prestigieuse dans laquelle ils espèrent s'introduire, progresser, s'installer, et à laquelle ils souhaitent emprunter quelque chose de l'aura qu'elle contient.
Croire que leur propos transcende le contexte où il s'actualise est, quoi qu'il en soit, une idée souvent agissante chez eux, même si elle se mêle souvent à des buts – à la fois terre à terre et relevant de la magie sociale – tels que celui de leur avènement sur un des plateaux de la Société du Spectacle, miroir des vanités idéalement accompagné de privilèges réels ou escomptés.

Digression lacunaire sur les déterminants et les caractères de la croyance artistique (qui ne dispense ni d'un perfectionnement conceptuel ni d'un regard empirique pouvant amener à en complexifier le propos)

Le postulat d'innocence tout autant que la quête à rejoindre les coupables, c'est à dire les gagnants au sein d'un système à la fois crétin et injuste, déterminent une culpabilité – qualitativement différente selon l'espèce, selon que nous sommes devant un cas de naïveté ou de cynisme.
Cette faute existe d'autant plus qu'elle ne s'accompagne d'aucun sentiment de culpabilité – que ce soit le cas d'une bonne volonté courte et aveugle ou dans celui d'une volonté mauvaise et assumée.

L'art n'est–il pas ainsi devenu le terrain de prédilection d'une faillite morale, d'un auto–avortement de la vigilance, d'une incapacité à culpabiliser pour de vraies raisons (alors que ses pratiques sociales génèrent une énorme mauvaise conscience – aussi énorme que mystifiée – par le fait qu'y règne à outrance le mythe de la compétition) ?
Je formulerai comme une simple déclaration – pour ouvrir une perspective que je crois indispensable, mais sans m'y engager –, qu'il s'agit tout autant d'une faillite de la raison (chez les naïfs), de la morale (tout autant chez les naïfs que chez les cyniques) que de l'instinct (chez tous).
Le renoncement éthique sous ses deux aspects : inconscience sociale et contextuelle des artistes (figure de l'abusé) ou leur cynisme (figure de l'abuseur) comprend d'autres déterminants. Les producteurs sont éternellement soumis à une sphère de la circulation et de la rémunération, que, le plus souvent, ils ne maîtrisent pas, qu'ils ne produisent pas. Les producteurs ne contrôlent pas les modes de production. Ils sont soumis à ces modes de productions, de circulation, de rémunérations. Le choix des contenus qu'ils produisent est contraint à l'avance (préformaté) par les déterminants d'une demande institutionnelle préalable.
Sur le plan conceptuel (sur le plan de la conception qu'ils ont de leur pratique), le cadre englobant – qu'il soit général (le Champ artistique, l'Institution artistique, celle–ci encastrée dans le Champ des Institutions) ou particulier (comme dans le cas d'une manifestation particulière mais englobante, telle que Marseille 2013) – qui se situe devant eux, et au dessus d'eux, les circonvient comme un impensé sidérant (même, je crois, dans le cas d'un artiste cynique, lequel n'est que partiellement cynique et donc aussi en partie dupe).
L'art (l'Institution artistique, l'art contemporain) apparaît ainsi comme un archétype de puissance sociale indétrônable, dont il faut accepter les lois.
Au sein de cette sphère, les artistes se trouvent par avance dans un statut de modules programmées par d'autres agences, et dans une fonction d'organes dominés.
La particularité de l'art (de l'Institution artistique, de l'art contemporain) est d'être en contradiction absolue avec son postulat de base – mythe foulé aux pieds – qui est celui d'être d'un espace de pure originalité. Ses bases sont à l'opposée de sa profession de foi : elles reposent sur un mensonge immanent puisqu'elle fondent un espace de pure servilité.


Programme exhorbitant d'une critique de voisinage

Même si la lucidité est minoritaire (ou peu mobilisable), le fait qu'elle existe et aiguise quelques lames d'intelligence est une petite victoire d'humanité.

Cette page est une analyse en devenir, un brouillon d'arguments – contribution, qui, pour mener quelque part, devra passer par un échange.

Cette approche pourra toucher à la morale, à l'économie politique des espaces de vie, à l'esthétique (dans son sens XVIIIème siècle : manière dont les sens sont affectés, flattés ou agressés), aux disciplines qui étudient les articulations des fonctions et les externalités (fonctions latérales d'un produit non inclues dans l'intention de ses producteurs) – programme considérable dont je ne prétends pas plus que gratter l'épiderme (et encore cette formule est–elle déjà prétentieuse). J'espère, tout au plus, énoncer quelques approximations et avancer quelques éclairages dans une forêt de confusion (formule également prétentieuse, mais peu importe – l'impuisance à tenir un discours à la hauteur de ses enjeux théoriques ne signifie pas forcément zéro utilité, vu l'espoir – utopique ? irréel ? – de rencontrer une écoute de bonne volonté disposée à combler par son propre effort quelques unes des lacunes de l'énoncé).

La réflexion autour de cette manifestation – réflexion qui prolonge un sentiment d'opposition radicale et de principe à tout ce qui en relève de près ou de loin – a nécessairement des tenants et des aboutissants qui vont au delà de cet exemple particulier de gestion événementielle, promotionnelle et instrumentale. / Marseille 2013 relève d'un lieu commun de promotion marketting, de stratégie marteau–pilon dans un projet d'embrigadement aux allures de fête.

Ce qui est en jeu c'est d'abord la capacité des opposants politiques au capitalisme dans son style actuel – pressurant et intrusif, promotionnel et festif – à élargir le champ de leur critique vers des domaines qui, jusqu'à présent, ont du mal à s'imposer comme composantes du sens commun des résistances et des alternatives.

Or,

les espaces publics (matériels et immatériels) préemptés – colonisés – par les agents capitalistes, par le commerce oligopolistique, la pub, le promotionnel, les images, les paroles, la musique (le tempo) de la néo et de la pan–Babylone – ou, comme certains disent, de l'Empire –, bref du capitalisme des années 2000 – qui pulvérise tous les records de saturation, qui explose aujourd'hui dans sa dimension invasive –,

ces aspects (excitations sémantiques et sensorielles, signaux de propagande, de séduction et de conditionnemment) sont de toute première importance dans le parasitage et le façonnage de notre espace vital et des cellules de notre existence psycho–somatique.
Par là même, ils représentent un enjeu de pertinence conflictuelle.

Les citoyennetés agissantes, les bonnes volontés en quête de repères alter–systémiques seraient globalement très indécises, très perplexes, très désemparées, devant la question de savoir si l'art – par exemple – n'est pas devenu aujourd'hui un appareil idéologique d'état (pour reprendre la terminologie forgée naguère par Louis Althusser – celui–ci plaçait déjà, en 1970, "les Beaux–Arts" parmi les Appareils idéologiques d'Etat).


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http://www.ieb.be/article2282
www.crisedulogement.be.

Cette question et les questions connexes sont tout simplement évacuées par la nébuleuse militante (à l'exception de minoritaires dans la minorité). Tout simplement, ces questions n'en sont pas pour le sens commun de groupes, d'organisations, de réseaux qui par ailleurs mênent des combats valeureux de solidarité, de syndicalisme, de défense des droits, de développement alternatif.
Il résulte de cette cécité – trou noir conceptuel – un silence, une paralysie de la critique vis à vis des formes culturelles d'agression et de subjugation, de tromperie culturelle et de connivence culturelle avec les stratégies capitalistes (et particulièrement avec la soi–disant revitalisation urbaine).
D'où une passivité profonde – ou une critique de détails manquant l'essentiel (ou croyant toucher à l'essentiel en négligeant les détails, alors que ces détails sont l'essentiel) – face à une manifestation telle que Marseille 2013.
La gauche locale de résistance y répond par du désarroi, du malaise, de l'indifférence. Le phénomène est alors relégué au rang de non–objet politique. Nous pouvons voir des acteurs menant, par ailleurs, des actions intéressantes sur des objets plus traditionnels, adopter des postures participatives, assorties de déclarations d'intention de gauche. Dans ce cas, la puissance corruptrice de l'institution et l'effet unanimiste de la culture ont eu raison de toute logique de positionnement.

En plus de son angle socio–politique, une critique du propangandisme festif comporte un aspect plus sensible :

Il s'agit aussi de défendre une sphère de contemplation libérée de l'instrumentalisme pompier, une liberté des pulsions sensibles et esthétiques, un droit de ne pas être sans cesse l'objet de racolages, d'images, de rythmes, de célébrations visant à nous plonger corps et âme – de manière subliminale ou pas – dans la pulsation consumériste et dans la course compétitive.

Nos organes de perceptions sont sans cesse encombrés par l'inflation signalétique, contaminées par les pavanes des institutions, par l'exhibitionnisme de la paléo et de la néo–bourgeosie, par le besoin d'affichage des identités précaires (les édiles de Marseille eux–mêmes ont une identité précaire, d'où leur surenchère permanente).

Une dimension à déconstruire se situe dans le champ même de l'individu – ou dans l'individu en tant qu'il se comporte dans un champ inter–individuel où les individus sont aliénés à une conception d'eux–mêmes qui les conduit à se connaître et à se comporter comme des croupions d'institutions (micro–entrepreneurs de leur auto–promotion). / Cette attitude – quand un organisme ne se distingue plus du cancer qui l'affecte – n'est nulle part plus totale que dans l'identité–artiste.

Conclusion de l'introduction

Derrière tout ça, c'est sans doute la stratégie du Capital qu'il convient d'éclairer.
L'art et la culture d'apparat se comportent comme les servants d'un Dieu occulte, dans un système d'hommages croisés. Le Capital rend à l'art un culte qui lui est resservi. Marseille 2013 officie pour le projet urbain capitaliste Euroméditerranée, et vice versa.
Les institutions sont sanctifiées par l'art, l'art est haussé au rang de divinité par la bénédiction des institutions et par sa cooptation au rang d'institution.

Mais c'est aussi une dimension intime et spirituelle qu'il me paraît vital de réinvestir.
La dimension intime est aujourd'hui agressée, envahie comme, probablement, jamais auparavant. Qu'est–ce que cela signifie au juste ? Comment concevoir une libération et une protection de l'intégrité mentale et sensorielle ? Comment envisager de nouvelles protections contre le racolage permanent perpétré par ce tout de plus en plus indifférencié constitué par les agences de publicité et la prolifération du spam culturel à grande échelle ?

Work in progress

Voici quelques têtes de chapitres, pistes à suivre ou à infléchir, intuitions à dégrossir, amorces à développer, offertes au regard d'autres porteurs d'autonomie neuronale.

Ces notes seront amenées à se formuler et à se reformuler au cours des mois – et des années – à venir.

Une bibliographie, une revue de contributions et une liste de liens pouvant éclairer cette réflexion seront aussi proposées et enrichies au fur et à mesure.
Pour commencer :
Louis ALTHUSSER – Idéologie et appareils idéologiques d'État (Notes pour une recherche). (1970)




Poussières d'hypothèses à propos de la socio–géo–graphie de Marseille et du résultat du premier tour des élections cantonales de dimanche 20 mars 2011

Précaution : ce résultat électoral est peu représentatif des opinions de la population adulte de la ville – abstentions, scrutin partiel, non–inscrits, nombre d'habitants non–nationaux privés du droit de vote.

Mais : l'abstention est en elle–même représentative – de quelque chose de profond, sur lequel je n'ai rien de particulier à dire qui ne soit déjà dit et redit par d'autres.

Quoiqu'il en soit : une analyse fine des résultats pourrait peut–être contribuer (croisée avec d'autres données statistiques et d'autres observations) à une vision de la géo–socio–urbanité d'une grande ville.


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laprovence.com/article/tous–sports–14326

Je me contente ici d'une remarque.

Dans les 3 cantons du centre–ville concernés par le scrutin de dimanche dernier – ND DU MONT (canton 7), CAMAS (8), CINQ AVENUES (5) – , le FN perd des voix par rapport aux cantonales de 2004 (quoiqu'il progresse en pourcentage – et bien qu'il soit en tête au CAMAS).
Il est donc possible d'affirmer :

pas de poussée FN dans le centre–ville de Marseille.

Le FN réussit à être en tête au CAMAS, même en perdant des voix, le PS, perdant des voix, est en tête aux CINQ AVENUES, l'UMP, perdant des voix, en tête à ND DU MONT.

Dans les 2 cantons de la première périphérie nord concernés par le scrutin de dimanche dernier – SAINT BARTHELEMY (15), SAINT JUST (14) –, le FN perd des voix par rapport aux cantonales de 2004 (quoiqu'il progresse en pourcentage et bien qu'il soit en tête à SAINT JUST).
Il est donc possible d'affirmer :

pas de poussée FN dans la première périphérie nord de Marseille.

Le FN réussit à être en tête à SAINT JUST, même en perdant des voix, le PS, tout en perdant des voix, est en tête à SAINT BARTHELEMY.

Quartiers résidentiels et vote FN

Par contre, PARTOUT AILLEURS – première ceinture et deuxième ceinture EST et SUD de la ville (secteurs plutôt ou franchement résidentiels) –, malgré le faible niveau de participation, le FN progresse en voix.

Pour des constats plus fins que les gros titres médiatiques

N'est–ce pas dans les quartiers majoritairement bourgeois ou classes moyennes – situés hors de la centralité urbaine – que le FN croît et prospère le plus ?

La centralité urbaine et le mixage permanent ne sont–ils pas contradictoires avec l'épanouissement du FN ?

Quelques liens sur la socio–géo–graphie du vote FN:

Un regard sur ces différents liens, une lecture de différents articles de la revue Hérodote s'échelonnant sur une longue période et concernant des espaces aussi variés que la Côte d'Azur et le Nord–Pas de Calais indiqueraient qu'il n'y a pas un mais des votes FN.

 Couverture de la revue hérodote  Couverture de la revue hérodote

Néanmoins, un effet conjoint :

périphérie urbaine + classe moyenne en panne

se signale comme l'un des déterminants des bons résultats électoraux du Front National.


 Relevé(s) du quotidien

Sous les essuie-glaces des voitures garées en bas de chez moi :

« Europe écologie les verts

(...)
Le premier vainqueur de l'élection sur le canton des Cinq–Avenues est l'abstention avec 61,81 %.
Alors que de l'autre côté de la Méditerranée, certains ont donné leur vie pour pouvoir voter, c'est un triste constat : l'abstention révèle un dangereux décalage entre citoyens et politiques.
(...)

Contre le Front National votez Carlotti »

(CARLOTTI Marie–Arlette : candidate P.S. dans le centre–ville de Marseille – canton des Cinq–Avenues –, arrivée en tête à gauche au premier tour et élue au second face au F.N.)